Page 12 - Evasion_prison_Eysses
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plan d’évasion était le suivant :
Tous les soirs, à 18h15, revenant de la buanderie, plusieurs corvées de
prisonniers passaient devant le quartier cellulaire. Le plan audacieux était de
passer quelques minutes avant eux, dans la même configuration, pour leurrer les
sentinelles (G.M.R.) postées dans les miradors, Les représentants du quartier
cellulaire devaient compter aussi sur la perplexité, la sidération des sentinelles
voyant des groupes sortir, en bon ordre, du quartier cellulaire, chose qui
n’arrivait jamais. Mais bon, ces groupes seraient encadrés par des surveillants,
alors cela devrait paraître normal, du moins ils l’espéraient !
La date fut fixée au 3 janvier 1944. Très peu de personnes étaient au courant. Le reste
des 54 n’a été prévenu qu’un quart d’heure avant la sortie du quartier cellulaire. Ceux qui
étaient dans la confidence purent aller (ou faire) prévenir des compagnons de combat dans les
préaux. GERSCHEL proposa l’évasion à ses compagnons du mouvement Franc-Tireur :
WEIL, FUCHS, ENTINE et d’autres probablement. Ces derniers refusèrent étant très
impliqués dans le "Collectif". D’autres acceptèrent : DEDIEU, DE VOMECOURT,
HAUTIER, LANGLADE, HESS. Les gardiens complices, GAILLARD et FRESLON, se
débrouillèrent pour être de service le 3 janvier 1943 à partir de 19 heures. SAYSSET et
GAUTIER étaient de service jusqu’au soir.
(à suivre)
Denis BRUHL
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Tous les soirs, à 18h15, revenant de la buanderie, plusieurs corvées de
prisonniers passaient devant le quartier cellulaire. Le plan audacieux était de
passer quelques minutes avant eux, dans la même configuration, pour leurrer les
sentinelles (G.M.R.) postées dans les miradors, Les représentants du quartier
cellulaire devaient compter aussi sur la perplexité, la sidération des sentinelles
voyant des groupes sortir, en bon ordre, du quartier cellulaire, chose qui
n’arrivait jamais. Mais bon, ces groupes seraient encadrés par des surveillants,
alors cela devrait paraître normal, du moins ils l’espéraient !
La date fut fixée au 3 janvier 1944. Très peu de personnes étaient au courant. Le reste
des 54 n’a été prévenu qu’un quart d’heure avant la sortie du quartier cellulaire. Ceux qui
étaient dans la confidence purent aller (ou faire) prévenir des compagnons de combat dans les
préaux. GERSCHEL proposa l’évasion à ses compagnons du mouvement Franc-Tireur :
WEIL, FUCHS, ENTINE et d’autres probablement. Ces derniers refusèrent étant très
impliqués dans le "Collectif". D’autres acceptèrent : DEDIEU, DE VOMECOURT,
HAUTIER, LANGLADE, HESS. Les gardiens complices, GAILLARD et FRESLON, se
débrouillèrent pour être de service le 3 janvier 1943 à partir de 19 heures. SAYSSET et
GAUTIER étaient de service jusqu’au soir.
(à suivre)
Denis BRUHL
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