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Meilleur gage de réussite. Madrid de l’intérêt ou de la spécificité d’un
cas, d’une situation ou d’une catégorie.
Ils ont retrouvé, nos Alliés, L’enjeu : une sortie rapide de la Péninsule
Notre courage séculaire : ibérique. Le but (parfaitement honorable) : la
Toujours ardents, jamais domptés, participation à la victoire prochaine, dont pas
Les coups durs, ça c'est notre affaire. un ne doute.
En ce jour, nous avons repris Les Alsaciens ont vécu très difficilement le
Confiance en notre destinée début de cette guerre : évacués en “ France
Et nous pouvons comme jadis intérieure ”, puis rapatriés, menacés alors par
Nous sentir fiers de notre armée. l’incorporation de force dans l’armée
allemande. A l’instar de ce jeune homme de 20
1943 ans qui met en valeur son “ courage ” pour
Mais le spectre du châtiment obtenir une libération prochaine de son
Devant les barbares se dresse ; balnéario. De par leur histoire douloureuse, les
On voit proche le dénouement Alsaciens ont un sens patriotique très
Avec ses sursauts de détresse. emphatique et aiment à témoigner de leur
fidélité à la France dont ils ont été séparés. Et
L'ennemi partout à la fois le fait qu'ils aient été immédiatement et
Doit subir notre initiative directement en contact avec l'occupant ne les
Et, comme une bête aux abois, a pas prédisposés à subir le charme équivoque
Se borner à la défensive. du maréchal Pétain. C’est cette fibre que ce
jeune homme veut ici faire vibrer chez son
Bientôt il sera terrassé, interlocuteur en évoquant l’Alsace-Lorraine,
Sans pouvoir nuire davantage ; qu’il s’agit une nouvelle fois de récupérer, et la
cathédrale de Strasbourg qui attend que le
Lui, dont l'orgueil avait rêvé drapeau tricolore flotte sur sa tour… Il semble
D'un universel esclavage. –comme beaucoup- ne pas trop savoir où il
souhaite s’engager : les “ forces françaises
De dominer, c'est votre tour, libres ” ou “ l’armée d’Afrique ” ?
Chef marqué par la Providence,
Sobron, 9 juillet 1943,
Qui fûtes dès le premier jour
L'artisan de la délivrance.
Voici venir l'acte final, M. Auguste Bérouard
Celui du triomphe suprême, (M. Auguste Keller)
Et grâce à vous, mon Général, Balnéario de Sobron.
La France aura vaincu, quand même...
A Monsieur le Colonel Malhès (sic),
20. Une femme « prête à tout » pour
rejoindre le chef de la France libre Mon Colonel, jeune détenu au balnéario de
Sobron, pour avoir franchi en fraude la
La parole du combattant, disons-le, atteint frontière franco-espagnole, je désire, si vous
rarement ce degré d’élévation et de vouliez bien me l’accorder, mon cher Colonel,
profondeur. Les archives que j’ai découvertes vous soumettre mon cas. Né le 19 mars 1923
nous mettent plus couramment en présence à Huningue (Alsace : Haut-Rhin) de parents
d’un discours argumentateur et individualiste français, j’ai fait mes études au collège
qui vise à convaincre la Mission française de épiscopal de Billisheim (Ht. Rhin). Evacués lors
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cas, d’une situation ou d’une catégorie.
Ils ont retrouvé, nos Alliés, L’enjeu : une sortie rapide de la Péninsule
Notre courage séculaire : ibérique. Le but (parfaitement honorable) : la
Toujours ardents, jamais domptés, participation à la victoire prochaine, dont pas
Les coups durs, ça c'est notre affaire. un ne doute.
En ce jour, nous avons repris Les Alsaciens ont vécu très difficilement le
Confiance en notre destinée début de cette guerre : évacués en “ France
Et nous pouvons comme jadis intérieure ”, puis rapatriés, menacés alors par
Nous sentir fiers de notre armée. l’incorporation de force dans l’armée
allemande. A l’instar de ce jeune homme de 20
1943 ans qui met en valeur son “ courage ” pour
Mais le spectre du châtiment obtenir une libération prochaine de son
Devant les barbares se dresse ; balnéario. De par leur histoire douloureuse, les
On voit proche le dénouement Alsaciens ont un sens patriotique très
Avec ses sursauts de détresse. emphatique et aiment à témoigner de leur
fidélité à la France dont ils ont été séparés. Et
L'ennemi partout à la fois le fait qu'ils aient été immédiatement et
Doit subir notre initiative directement en contact avec l'occupant ne les
Et, comme une bête aux abois, a pas prédisposés à subir le charme équivoque
Se borner à la défensive. du maréchal Pétain. C’est cette fibre que ce
jeune homme veut ici faire vibrer chez son
Bientôt il sera terrassé, interlocuteur en évoquant l’Alsace-Lorraine,
Sans pouvoir nuire davantage ; qu’il s’agit une nouvelle fois de récupérer, et la
cathédrale de Strasbourg qui attend que le
Lui, dont l'orgueil avait rêvé drapeau tricolore flotte sur sa tour… Il semble
D'un universel esclavage. –comme beaucoup- ne pas trop savoir où il
souhaite s’engager : les “ forces françaises
De dominer, c'est votre tour, libres ” ou “ l’armée d’Afrique ” ?
Chef marqué par la Providence,
Sobron, 9 juillet 1943,
Qui fûtes dès le premier jour
L'artisan de la délivrance.
Voici venir l'acte final, M. Auguste Bérouard
Celui du triomphe suprême, (M. Auguste Keller)
Et grâce à vous, mon Général, Balnéario de Sobron.
La France aura vaincu, quand même...
A Monsieur le Colonel Malhès (sic),
20. Une femme « prête à tout » pour
rejoindre le chef de la France libre Mon Colonel, jeune détenu au balnéario de
Sobron, pour avoir franchi en fraude la
La parole du combattant, disons-le, atteint frontière franco-espagnole, je désire, si vous
rarement ce degré d’élévation et de vouliez bien me l’accorder, mon cher Colonel,
profondeur. Les archives que j’ai découvertes vous soumettre mon cas. Né le 19 mars 1923
nous mettent plus couramment en présence à Huningue (Alsace : Haut-Rhin) de parents
d’un discours argumentateur et individualiste français, j’ai fait mes études au collège
qui vise à convaincre la Mission française de épiscopal de Billisheim (Ht. Rhin). Evacués lors
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