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journaliste a inventé une machine à N'est pas une bête de somme
remonter le temps ; grâce à elle, il propose de Il ne reste plus d'écus
rendre visite à des réfugiés des temps passés,
Caïn, Noë, un roi fainéant, un mignon à la cour Messieurs, pour remplir vos escarcelles
du roi Henri IV, un grognard en Amérique, Il ne reste plus d'écus
Victor Hugo à Jersey, deux Russes à Paris, et Baladez-vous le cul nu
pour finir, Miranda, “ agrestes solitudes où La morale de ceci (bis)
l'on vit à 3 000 ”. Le tout fut joué avec entrain Je vais vous la dire (bis)
et quelques costumes se révélèrent des chefs
d’œuvre d’ingéniosité. Voici quelques-uns des Camion, car, que nous importe,
couplets de cette revue qui se déroule le 5 août Ce qu'il faut c'est qu'on en sorte,
1943.
Il ne reste plus d'écus
(Caïn. Sur l'air “ Ah que je suis à mon aise ”) Rafistolons avec des ficelles
Messieurs, que le Seigneur vous garde,
De la prison de Bilbao, Il ne reste plus d'écus
De Bilbao Nous partirons le cul nu
Ce sont les coños qui vous gardent,
Et ils ne sont pas rigolos (bis) (Neuvième tableau. Miranda. Air : “ On fait
une petite belote ”)
Aqui, chico, corte pelo
Corte pelo Encore un’ p’tit’ réussite
Qui rate toujours
Ça vous fait une tête ridicule
Et ça vous enrhume du cerveau (bis) Pour savoir si on part vite
Mon Dieu, quel four !
Pour se coucher on a la peau
Et pour les plaisirs de la table Il fallait la dame de pique
Matin et soir des haricots (bis) On tire le trois de carreau
Ces cartes sont maléfiques
Et quand nous serons en campagne J'me replonge dans les journaux
Nous penserons à toi
Toujours à toi (Air : “ Je tire ma révérence ”)
Traversant les montagnes
Séjour enchanteur de l'Espagne Epris de liberté
Aucun de nous ne t'oubliera (bis) Arrivant en Espagne
Nous fûmes arrêtés
(Quatrième tableau. Duo du Mignon et du Hélas la vigilance
Chevalier Croix. Air “ Dans la ville il est venu ”. Décevant nos espoirs
Rouge) Transforme notre dissidence
Messieurs je vous trouve insensés (bis) En résidence obligatoire.
De v'nir toujours réclamer (bis) (Air : “ Pourquoi m’avoir donné rendez-vous
Des caleçons et des chaussettes sous la pluie ? ”)
Des mouchoirs et des serviettes
Pourquoi m’avoir laissé
Il ne reste plus d'écus, Dans cette impasse là
Messieurs, pour remplir vos escarcelles Consul aux yeux si doux
Il ne reste plus d'écus, Qui me trompa !
Baladez-vous le cul nu, Tout seul comme un idiot
Songez que la croix rouge en somme
Moi je reste là
Attendant vainement le branle-bas…
Pourtant j’étais venu
En Espagne plein d’espoir,
J’en comptais repartir le lendemain soir
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remonter le temps ; grâce à elle, il propose de Il ne reste plus d'écus
rendre visite à des réfugiés des temps passés,
Caïn, Noë, un roi fainéant, un mignon à la cour Messieurs, pour remplir vos escarcelles
du roi Henri IV, un grognard en Amérique, Il ne reste plus d'écus
Victor Hugo à Jersey, deux Russes à Paris, et Baladez-vous le cul nu
pour finir, Miranda, “ agrestes solitudes où La morale de ceci (bis)
l'on vit à 3 000 ”. Le tout fut joué avec entrain Je vais vous la dire (bis)
et quelques costumes se révélèrent des chefs
d’œuvre d’ingéniosité. Voici quelques-uns des Camion, car, que nous importe,
couplets de cette revue qui se déroule le 5 août Ce qu'il faut c'est qu'on en sorte,
1943.
Il ne reste plus d'écus
(Caïn. Sur l'air “ Ah que je suis à mon aise ”) Rafistolons avec des ficelles
Messieurs, que le Seigneur vous garde,
De la prison de Bilbao, Il ne reste plus d'écus
De Bilbao Nous partirons le cul nu
Ce sont les coños qui vous gardent,
Et ils ne sont pas rigolos (bis) (Neuvième tableau. Miranda. Air : “ On fait
une petite belote ”)
Aqui, chico, corte pelo
Corte pelo Encore un’ p’tit’ réussite
Qui rate toujours
Ça vous fait une tête ridicule
Et ça vous enrhume du cerveau (bis) Pour savoir si on part vite
Mon Dieu, quel four !
Pour se coucher on a la peau
Et pour les plaisirs de la table Il fallait la dame de pique
Matin et soir des haricots (bis) On tire le trois de carreau
Ces cartes sont maléfiques
Et quand nous serons en campagne J'me replonge dans les journaux
Nous penserons à toi
Toujours à toi (Air : “ Je tire ma révérence ”)
Traversant les montagnes
Séjour enchanteur de l'Espagne Epris de liberté
Aucun de nous ne t'oubliera (bis) Arrivant en Espagne
Nous fûmes arrêtés
(Quatrième tableau. Duo du Mignon et du Hélas la vigilance
Chevalier Croix. Air “ Dans la ville il est venu ”. Décevant nos espoirs
Rouge) Transforme notre dissidence
Messieurs je vous trouve insensés (bis) En résidence obligatoire.
De v'nir toujours réclamer (bis) (Air : “ Pourquoi m’avoir donné rendez-vous
Des caleçons et des chaussettes sous la pluie ? ”)
Des mouchoirs et des serviettes
Pourquoi m’avoir laissé
Il ne reste plus d'écus, Dans cette impasse là
Messieurs, pour remplir vos escarcelles Consul aux yeux si doux
Il ne reste plus d'écus, Qui me trompa !
Baladez-vous le cul nu, Tout seul comme un idiot
Songez que la croix rouge en somme
Moi je reste là
Attendant vainement le branle-bas…
Pourtant j’étais venu
En Espagne plein d’espoir,
J’en comptais repartir le lendemain soir
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